Du live pour les entretiens du web-journalisme

Les 6e entretiens du webjournalisme, organisés par l’Observatoire du webjournalisme et dédiés à l’information et aux supports mobiles, avaient lieu le 26 février dernier sur le campus du Saulcy. Pour couvrir l’événement, une rédaction improvisée composée des deux promotions du Master et de la licence professionnelle Journalisme et médias locaux de Nancy. 

Près de 50 étudiants répartis sur six conférences, pour une journée de débats autour de l’innovation journalistique. Pour couvrir l’événement en live, l’expérimentation était de mise : en streaming vidéo ou en journalisme mobile, les apprentis journalistes ont pu utiliser le matériel mis à disposition par la formation et s’initier à de nouvelles techniques.

« C’était intéressant à réaliser parce que c’était une première« , assure Romane, en charge du streaming vidéo. « On a eu un peu de mal à se coordonner au début parce que c’était tout nouveau pour nous, mais on a réussi à prendre des initiatives petit à petit« .

Pour éviter les couacs, la rédaction en chef était assurée par deux étudiants du Master. L’objectif : gérer la coordination entre les différents postes, notamment entre le desk (la rédaction) et les conférences en amphithéâtre couvertes par les étudiants en direct.

Une fourmillière en action

Tweet-live, live-blogging, gestion des réseaux sociaux, édition et mise en ligne de contenus sur le site d’Obsweb… Tout au long de la journée, différents postes clés étaient tenus par les étudiants. Imane et Nadège, en charge du live-blogging et du Front Page Editing, reviennent sur leurs expériences.

« Produire des petits contenus très courts, très rapides »

Pour Thomas, qui a expérimenté le kit mobile avec Snapchat, l’intérêt était de pouvoir « produire des petits contenus très courts, très rapides« .  En multipliant les canaux d’information, il était possible de suivre les entretiens de plusieurs manières, à distance : entre le streaming vidéo, le live-blogging, Snapchat ou Instagram, difficile de louper une information.

En utilisant ces nouveaux formats, les étudiants ont aussi pu développer leur sens critique et évaluer leur pertinence. « Snapchat, ce n’est pas un canal prioritaire, mais c’est un format qu’on essaye de développer et peut-être qu’un jour, on pourra en faire beaucoup plus », pense Thomas. C’est un nouveau format, très court, qui peut être suivi à distance et qui peut-être assez pratique parce qu’on peut y jeter un oeil tout en faisant autre chose, en regardant la télé par exemple« .